Nyon renforce sa biodiversité avec des plantations hivernales record

Chaque année, la Ville de Nyon définit de nouveaux sites pour renforcer la végétalisation, et limiter les effets des fortes chaleurs. Cet hiver, des interventions majeures ont été réalisées à travers la ville, notamment dans le nouveau verger de Bourgogne, les parcs du Conservatoire, Niedermeyer et de Mangette, à l’école des Tattes d’Oie, dans les UAPE des Classes Tartines et du Cèdre Magique, ainsi que le long du chemin des Tines. Au total, 299 arbres et 4400 arbustes ont été plantés, un record.

Les essences sont rigoureusement choisies pour leur résistance aux changements climatiques et leur capacité à enrichir la biodiversité locale. La priorité est donnée aux espèces indigènes et comestibles, qui fournissent des habitats et des ressources alimentaires pour la faune.

Des plantations participatives pour impliquer la population

Les habitantes et habitants ont pris part à plusieurs actions :

• Jeunes pousses de Nyon au parc des Mangettes : une centaine de parents d’enfants parmi les 519 nés à Nyon en 2022 et 2023 ont planté 225 arbustes et 75 rosiers ; cette initiative sera reconduite chaque année ;
• École des Tattes d’Oie : une vingtaine d’élèves ont remplacé des buissons épineux par 150 arbustes et 4 arbres comestibles ;
• Verger de Bourgogne : une quarantaine de riveraines et riverains ont planté 15 arbres fruitiers qui produiront leurs premiers fruits dans cinq ans.
• UAPE Le Cèdre magique : une quinzaine d’enfants ont participé à la plantation de deux arbres ;
• Asse: 20 cafetiers participant à l’action 1 francs pour le climat, ont planté près d’un kilomètre de haies indigènes (1450 arbustes) et 150 arbres d’alignement sur un terrain situé entre la route de St-Cergue et le chemin du Bochet.

Dans les espaces publics, la Ville a en outre remplacé 3000 m² de laurelles et de thuyas par des végétaux indigènes. Les laurelles, désormais interdites dans le canton de Vaud en raison de leur caractère invasif et nuisible à la biodiversité locale, et les thuyas, qui n’offrent aucune ressource pour la faune et appauvrissent le sol, ont été progressivement éliminés.